Ce blog est un soutien pédagogique aux disciplines de littérature française de l'UnB (Universidade de Brasília) (surtout les cours donnés par le professeur Júnia Barreto). Son but est d'encourager l'expression orale et écrite des étudiants. Il contient des interviews, des vidéos, des lectures en ligne, des documentaires, des réflexions théoriques etc. Il découle de l'intéraction des cours de graduation et de master par l'intermédiaire du programme REUNI. Profitez-en!
jeudi 12 avril 2012
MOLIÈRE
Disponible à la bibliothèque:
La jalousie du Barbouillé (3 livres)
Le médecin volant (1 livre)
Les précieuses ridicules (5livres)
Sganarelle (1livre)
L'école des maris (1livre)
L'école des femmes (7 livres)
La critique de l'école des femmes (2 livres)
L'impromptu de Versailles (2 livres)
Tartuffe (9 livres)
L'amour médecin (2 livres)
Le misanthrope (9 livres)
Le médecin malgré lui (3 livres)
Amphitryon (4 livres)
L'avare (9 livres)
Monsieur de Pourceaugnac (1 livre)
Le bourgeois gentilhomme (5 livres)
Les fourberies de Scapin (4 livres)
La comtesse d'Escarbagnas (1 livre)
Les femmes savantes (6 livres)
Le malade imaginaire (8 livres)
Il y a aussi 15 oeuvres critique sur la vie et l'oeuvre de Molière.
On a comptabilisé les livres en anglais, portugais, espagnol, italien et français.
Rigoletto ( Rome 1991)
Rigoletto est un opéra italien en trois actes et quatre tableaux de Giuseppe Verdi, sur un livret de Francesco Maria Piave, d'après la pièce de Victor Hugo Le roi s'amuse, créé le 11 mars 1851 au théâtre de la Fenice à Venise. Il s'agit du 17e opéra du compositeur, formant avec Le Trouvère (1853) et La Traviata (1853), la « trilogie populaire » de Verdi.
Centré sur le personnage dramatique et original d'un bouffon de cour, Rigoletto fit initialement l'objet de la censure de l'empire austro-hongrois. Le roi s'amuse avait subi le même sort en 1832, interdit par la censure et repris seulement cinquante ans après la première.
Ce qui, dans le drame d'Hugo, ne plaisait ni au public ni à la critique, était la description sans détour de la vie dissolue à la cour du roi de France, avec au centre le libertinage de François Ier. Dans l'opéra, le livret transfère l'action, par compromis, à la cour de Mantoue qui n'existe plus à l'époque, remplace le roi de France par le duc, et le nom de Triboulet par celui de Rigoletto.
Intense drame de passion, de trahison, d'amour filial et de vengeance, Rigoletto offre non seulement une combinaison parfaite de richesse mélodique et de pouvoir dramatique, mais il met en évidence les tensions sociales et la condition féminine subalterne dans laquelle le public du XIXe siècle pouvait facilement se reconnaître. La répétition constante, dès le prélude, de la note do en rythme pointé vient marquer le thème de la maledizione (« malédiction »).
Centré sur le personnage dramatique et original d'un bouffon de cour, Rigoletto fit initialement l'objet de la censure de l'empire austro-hongrois. Le roi s'amuse avait subi le même sort en 1832, interdit par la censure et repris seulement cinquante ans après la première.
Ce qui, dans le drame d'Hugo, ne plaisait ni au public ni à la critique, était la description sans détour de la vie dissolue à la cour du roi de France, avec au centre le libertinage de François Ier. Dans l'opéra, le livret transfère l'action, par compromis, à la cour de Mantoue qui n'existe plus à l'époque, remplace le roi de France par le duc, et le nom de Triboulet par celui de Rigoletto.
Intense drame de passion, de trahison, d'amour filial et de vengeance, Rigoletto offre non seulement une combinaison parfaite de richesse mélodique et de pouvoir dramatique, mais il met en évidence les tensions sociales et la condition féminine subalterne dans laquelle le public du XIXe siècle pouvait facilement se reconnaître. La répétition constante, dès le prélude, de la note do en rythme pointé vient marquer le thème de la maledizione (« malédiction »).
Albert Camus, 2000 ans d'histoire
Albert Camus,
2000 ans d'histoire présenté par Patrice Gélinet
Émission diffusée le 4 janvier 2010 sur France Inter invité: Jeanyves Guérin, Professeur de littérature française à l'université de Paris III Sorbonne nouvelle.
2000 ans d'histoire présenté par Patrice Gélinet
Émission diffusée le 4 janvier 2010 sur France Inter invité: Jeanyves Guérin, Professeur de littérature française à l'université de Paris III Sorbonne nouvelle.
Les enjeux de l'altérité et la littérature (Daniel Castillo Durante)
« Les Enjeux de l’altérité et la littérature », dans Françoise Tétu de Labsade (sous la direction de), La Littérature et le dialogue interculturel, Québec, Les Presses de l’Université Laval, 199, p. 3-17.
http://www.erudit.org/livre/CEFAN/1997-1/000516co.pdf
Daniel Castillo Durante
Professeur titulaire, Département de français
Membre de la Faculté des études supérieures et postdoctorales et autorisé à diriger des thèses.
1991 - Ph.D. (littérature comparée), Université de Montréal
1984 - D.E.A., Université de la Sorbonne Nouvelle - Paris III
1983 - Maîtrise, Université de Paris 8 - Vincennes Saint Denis
1982 - Licence en Études hispaniques, Université de Paris 8 - Vincennes Saint Denis
1981 - Licence ès Lettres modernes, Université de Paris 8 - Vincennes Saint Denis
http://www.erudit.org/livre/CEFAN/1997-1/000516co.pdf
Daniel Castillo Durante
Professeur titulaire, Département de français
Membre de la Faculté des études supérieures et postdoctorales et autorisé à diriger des thèses.
1991 - Ph.D. (littérature comparée), Université de Montréal
1984 - D.E.A., Université de la Sorbonne Nouvelle - Paris III
1983 - Maîtrise, Université de Paris 8 - Vincennes Saint Denis
1982 - Licence en Études hispaniques, Université de Paris 8 - Vincennes Saint Denis
1981 - Licence ès Lettres modernes, Université de Paris 8 - Vincennes Saint Denis
Le Bouffon au luth
Cette oeuvre, qui peut être datée de 1624-1626, au début de la brillante période utrechto-caravagesque de l'artiste, est une allusion au monde du théâtre (costume à l'ancienne) et une possible allégorie de l'ouïe ou de la vanité (vanité de la musique et des plaisirs). Il en existe une copie longtemps célèbre mais d'une réputation usurpée, au Rijksmuseum d'Amsterdam.
Comédien ou bouffon ?
Un jeune homme, représenté à mi-corps sur un fond neutre, est en train de jouer du luth. Hals utilise pour le représenter un cadrage très serré qui semble faire sortir la figure du cadre de l'oeuvre. Il accentue ainsi l'impression de mouvement du luthiste, soulignée par les torsions inverses de la tête et du buste. L'identité du personnage reste incertaine. S'agit-il d'un simple musicien en représentation ? Tient-il le rôle d'un bouffon comme a pu le faire croire son extrême jovialité ? Ou bien est-il une figure de théâtre comme l'indiquerait son élégant et archaïsant costume de fantaisie (du XVIe siècle) ?
Un portrait de genre
La physionomie du luthiste est traitée avec une grande vivacité. Un ample sourire malicieux, peut-être ironique, anime l'ensemble du visage. La spontanéité naturelle qui émane du tableau s'inspire incontestablement de l'étude d'un homme bien réel, modèle que l'on retrouve d'ailleurs dans plusieurs autres oeuvres du maître. Cependant il ne s'agit pas ici d'un portrait à proprement parler, genre dans lequel Hals s'est aussi beaucoup illustré. La commande de portrait était en effet réservée aux classes supérieures de la société, à la noblesse, à la bourgeoisie ou encore aux lettrés qui se faisaient peindre dans des poses conventionnelles un peu statiques. La mise en scène de personnages du "petit peuple", paysans, joyeux buveurs ou filles de joie, n'avait évidemment pas du tout le même but de reconnaissance sociale. En fait ces tableaux, qui appartiennent à ce que l'on nomme le portrait de genre, étaient bien souvent le support d'une réflexion morale sur les plaisirs des sens et leurs dangers. Ainsi ce luthiste pourrait-il être une allégorie de l'ouïe ou bien encore une leçon sur la vanité de la musique, éphémère par essence.
La période caravagesque de l'artiste
Ce portrait de genre, mi-réaliste mi-allégorique, est proche de sujets semblables traités par les caravagesques d'Utrecht. La façon d'éclairer le personnage par une lumière latérale puissante qui modèle les volumes est en effet caractéristique du courant caravagesque. Cependant rien n'autorise à penser que le Maître de Haarlem ait eu un contact direct avec des artistes comme Hendrick ter Brugghen (1588-1629) ou Gerrit van Honthorst (1590-1656). Sans doute cette parenté stylistique s'explique-t-elle par la vogue de ce type de tableaux qui circulaient dans toute l'Europe. Mais Hals s'écarte de ces représentations un peu stéréotypées par un traitement pictural particulièrement fougueux. En grand coloriste, il rehausse le jeu sur les noirs et les rouges d'éclats dorés. Ce luthiste, par son dynamisme, annonce cette liberté de touche qui culmine avec la célèbre Bohémienne (musée du Louvre, M.I. 926). Cette période caravagesque, courte (de 1620 à 1625 environ) mais si brillante, a assuré la prodigieuse renommée de Hals au XIXe siècle, considéré comme un Édouard Manet avant la lettre.
Bibliographie
- GRIMM Claus, "Le Joueur de luth de Frans Hals au Louvre", in La Revue du Louvre, 1988, 5-6, pp. 399-408.
- SLIVE Seymour, Frans Hals, catalogue d'expositionMünchen, Prestel, 1989.
- FOUCART Jacques (dir.), Musée du Louvre. Nouvelles acquisitions du département des Peintures, 1983-1986, Éditions de la Réunion des musées nationaux, Paris, 1987, pp. 78-81.
Comédien ou bouffon ?
Un jeune homme, représenté à mi-corps sur un fond neutre, est en train de jouer du luth. Hals utilise pour le représenter un cadrage très serré qui semble faire sortir la figure du cadre de l'oeuvre. Il accentue ainsi l'impression de mouvement du luthiste, soulignée par les torsions inverses de la tête et du buste. L'identité du personnage reste incertaine. S'agit-il d'un simple musicien en représentation ? Tient-il le rôle d'un bouffon comme a pu le faire croire son extrême jovialité ? Ou bien est-il une figure de théâtre comme l'indiquerait son élégant et archaïsant costume de fantaisie (du XVIe siècle) ?
Un portrait de genre
La physionomie du luthiste est traitée avec une grande vivacité. Un ample sourire malicieux, peut-être ironique, anime l'ensemble du visage. La spontanéité naturelle qui émane du tableau s'inspire incontestablement de l'étude d'un homme bien réel, modèle que l'on retrouve d'ailleurs dans plusieurs autres oeuvres du maître. Cependant il ne s'agit pas ici d'un portrait à proprement parler, genre dans lequel Hals s'est aussi beaucoup illustré. La commande de portrait était en effet réservée aux classes supérieures de la société, à la noblesse, à la bourgeoisie ou encore aux lettrés qui se faisaient peindre dans des poses conventionnelles un peu statiques. La mise en scène de personnages du "petit peuple", paysans, joyeux buveurs ou filles de joie, n'avait évidemment pas du tout le même but de reconnaissance sociale. En fait ces tableaux, qui appartiennent à ce que l'on nomme le portrait de genre, étaient bien souvent le support d'une réflexion morale sur les plaisirs des sens et leurs dangers. Ainsi ce luthiste pourrait-il être une allégorie de l'ouïe ou bien encore une leçon sur la vanité de la musique, éphémère par essence.
La période caravagesque de l'artiste
Ce portrait de genre, mi-réaliste mi-allégorique, est proche de sujets semblables traités par les caravagesques d'Utrecht. La façon d'éclairer le personnage par une lumière latérale puissante qui modèle les volumes est en effet caractéristique du courant caravagesque. Cependant rien n'autorise à penser que le Maître de Haarlem ait eu un contact direct avec des artistes comme Hendrick ter Brugghen (1588-1629) ou Gerrit van Honthorst (1590-1656). Sans doute cette parenté stylistique s'explique-t-elle par la vogue de ce type de tableaux qui circulaient dans toute l'Europe. Mais Hals s'écarte de ces représentations un peu stéréotypées par un traitement pictural particulièrement fougueux. En grand coloriste, il rehausse le jeu sur les noirs et les rouges d'éclats dorés. Ce luthiste, par son dynamisme, annonce cette liberté de touche qui culmine avec la célèbre Bohémienne (musée du Louvre, M.I. 926). Cette période caravagesque, courte (de 1620 à 1625 environ) mais si brillante, a assuré la prodigieuse renommée de Hals au XIXe siècle, considéré comme un Édouard Manet avant la lettre.
Bibliographie
- GRIMM Claus, "Le Joueur de luth de Frans Hals au Louvre", in La Revue du Louvre, 1988, 5-6, pp. 399-408.
- SLIVE Seymour, Frans Hals, catalogue d'expositionMünchen, Prestel, 1989.
- FOUCART Jacques (dir.), Musée du Louvre. Nouvelles acquisitions du département des Peintures, 1983-1986, Éditions de la Réunion des musées nationaux, Paris, 1987, pp. 78-81.
Disponible en: http://www.louvre.fr/oeuvre-notices/le-bouffon-au-luth
La représentation des nains et des bouffons dans l'œuvre de Vélasquez (Monique Zerbib)
Vélasquez, peintre du siècle d’or espagnol, ne s’est pas contenté d’être le peintre du roi. Il peint avec succès le petit peuple du palais chargé d’amuser la cour. Bouffons et nains occupent une place de choix dans son œuvre qui n’est pas sans gravité. Le peintre par sa capacité à voir ce qui est caché, révèle toute l’humanité présente dans ses modèles et témoigne de la qualité de leur présence. Cette quête de l’intériorité dont témoigne l’œuvre d’art n’est-elle pas à l’image de ce travail psychique à l’œuvre dans la rencontre de l’analyste et de l’analysant ?
Mots-clés
Vélasquez, Séville, La cour, Nains et bouffons, L’oeil du peintre, Regard sur le handicap, La passivité créatrice, Existence et reconnaissance, Intériorité, Art et psychanalyse
Monique Zerbib
Ex-boursière de la Casa Velàzquez à Madrid, Psychologue-Psychanalyste, membre praticien de la Société de Psychanalyse freudienne. 130 av. du Maine - 75014 Paris.
Lire en ligne
Monique Zerbib « La représentation des nains et des bouffons dans l'œuvre de Vélasquez », Champ psychosomatique 3/2004 (no 35), p. 41-59.
Comment réussir l'oral?
Les épreuves écrites, tu ne t’en sors par trop mal, mais les oraux t’angoisses? Tu es du genre à perdre tes moyens lorsqu’il faut intervenir en public? Pas de panique, voici toutes nos astuces pour gérer ton stress et être en mesure de mobiliser tes connaissances à l’oral.
Savoir, savoir, savoir:
Plus encore qu’à l’écrit, il faut connaître ses cours sur le bout des doigts lorsqu’on passe un oral... Tu as peu de temps pour réfléchir et pour convaincre, il faut donc éviter à tout prix les trous de mémoires et les hésitations qui risqueraient de te faire paniquer:
-Ne te mets pas au boulot à la dernière minute, laisse à ton cerveau le temps d’assimiler les informations, et de les digérer. Un bon apprentissage se fait par étapes: 1) écouter en cours 2) relire ses notes 3) apprendre 4) réviser.
-Fais des fiches claires et efficaces que tu pourras relire à tout moment. Notes-y le plan de tes leçons, les mots et les dates clés, les définitions et les notions importantes... Utilise des codes couleurs si tu as une mémoire visuelle ou des mots repères, déclencheurs d’idées, si tu as une mémoire explicative.
-Utilise des moyens mnémotechniques: une définition, une date ou un nom propre que tu n’arrives pas à retenir? Invente un moyen mnémotechnique par sonorité ou association d’idées... L’apprentissage est aussi un jeu!
S’entraîner:
Tu as des difficultés à prendre la parole en public? Si jusqu’à présent tu as réussi à passer entre les mailles du filet, il va bien falloir t’y coller, car l’oral approche et tu ne pourras pas y échapper. Pour prendre confiance en toi et vaincre ta peur, il faut l’affronter:
-Récite tes cours oralement, d’abord toute seule dans ta chambre, puis devant une amie ou un de tes parents, qui sait un minimum de quoi tu parles... Laisse ton interlocuteur t’interrompre et te poser des questions si des points lui semblent obscurs. Tu prendras ainsi l’habitude de verbaliser à haute voix ton savoir tout en mettant à l’épreuve l'assimilation de tes connaissances.
-On propose un exposé dans une matière? Porte-toi volontaire! Si tu surmontes cette épreuve (parler pendant 20 minutes devant toute la classe) il n’y a aucune raison que tu n’y arrives pas devant une personne seule, le jour de l’oral.
-La thérapie radicale? S’enregistrer ou se filmer. Regarde la vidéo avec un proche et repérez tous les deux tes défauts : tics langagiers et physiques (les "alors", les " euh", "en fait" redondants, les tripotages de stylo, de cheveux... ), les problèmes d’intonation, la voix trop faible... Recommence tout de suite après en rectifiant le tir.
-Profite des oraux blancs pour mettre en pratique ton entraînement.
Évacuer le stress:
La veille de l’oral:
-Aère toi la tête: sport, balades en forêt, ciné, shopping... Tout ce qui va te permettre de déconnecter et décompresser.
-Relis tes cours une fois au calme et concentrée avant le dîner
-Couche-toi tôt pour être fraîche le lendemain matin, en pleine possession de tes moyens
Le jour de l’oral:
-Ne relis pas tes cours pendant que tu attends dans le couloir: concentre-toi sur ta respiration (inspire et expire profondément) et fais le vide dans ton esprit. Essaie de chasser tes angoisses et de rester zen
-N’écoute pas les élèves qui sont passés avant toi: "L'examinatrice est une carnassière", "Oh là, là, je me suis plantée!"... Leurs remarques risquent de te déstabiliser et de te faire perdre tes moyens. Méfie-toi toujours du ressenti des autres, souvent injustifié.
-Relativise: tu ne joues pas ta vie! Dis-toi que l'examinateur a déjà été dans ce genre de situation, et qu’il est tout à fait conscient du stress que cela génère. Et si ça peut t’aider, imagine-le tout nu sous la douche!
L’EXPOSÉ ORAL
Je vous propose quelques consignes sur l’exposé oral :
l’étudiant est souvent confronté à cet exercice au cours de ses études. Cet
exposé peut prendre plusieurs formes et peut être évalué sur la base de
plusieurs critères.
PRÉLIMINAIRES
• L’exposé oral peut varier sur le plan du contenu et sur le plan de la durée.
• L’étudiant peut être amené à exposer un sujet traditionnel (sujet au choix ou sujet libre), à commenter un livre, un film ou une exposition, à partager une expérience personnelle.
• La durée de l’exposé peut varier en fonction du nombre d’étudiants par classe (entre trois et dix minutes). Ces contraintes de durée demandent à l’étudiant un effort d’adaptation : il devra particulièrement synthétiser ses idées ou il pourra se permettre de développer davantage certains aspects.
• L’étudiant pourra se présenter avec le texte de son exposé, avec un plan de l’exposé ou sans aucune note.
CONSEILS
1) LA RESPIRATION
• Une respiration trop rapide crée une certaine anxiété.
• La plupart des gens respirent par la poitrine. Cette façon de respirer augmente la tension musculaire et la fréquence respiratoire. Elle augmente le stress et bloque la voix. Un moyen de s’entraîner à lutter contre le trac est la pratique régulière de la respiration abdominale. Cette respiration ventrale aide à être moins tendu.
Exercice
Fermez votre bouche et inspirez, par le nez, en soulevant la paroi abdominale.
Ensuite, expirez lentement et régulièrement, la bouche ouverte, en abaissant petit à petit la paroi abdominale jusqu’à ce qu’elle revienne à sa position normale. Lorsque vous serez bien habitué à la respiration ventrale, vous pourrez retenir votre souffle après l’inspiration (inspiration : 2 à 4 secondes ; rétention : 8 à 16 secondes ; expiration : 4 à 8 secondes)
2) LA VOIX
a) Le débit
• Ne pas parler trop vite ou trop lentement. Si vous parlez trop vite, l’auditoire aura l’impression que vous voulez terminer rapidement votre exposé. Il faut d’ailleurs laisser à l’auditoire le temps de digérer ce qui est dit ! Si vous parlez trop lentement, vous crisperez peut-être l’auditoire.
• Les pauses sont indispensables car elles délimitent les unités d’information.
b) La modulation
• Varier le ton de la voix (une diction non modulée est monotone).
• Une voix naturelle est conseillée !
• L’exposé oral peut varier sur le plan du contenu et sur le plan de la durée.
• L’étudiant peut être amené à exposer un sujet traditionnel (sujet au choix ou sujet libre), à commenter un livre, un film ou une exposition, à partager une expérience personnelle.
• La durée de l’exposé peut varier en fonction du nombre d’étudiants par classe (entre trois et dix minutes). Ces contraintes de durée demandent à l’étudiant un effort d’adaptation : il devra particulièrement synthétiser ses idées ou il pourra se permettre de développer davantage certains aspects.
• L’étudiant pourra se présenter avec le texte de son exposé, avec un plan de l’exposé ou sans aucune note.
CONSEILS
1) LA RESPIRATION
• Une respiration trop rapide crée une certaine anxiété.
• La plupart des gens respirent par la poitrine. Cette façon de respirer augmente la tension musculaire et la fréquence respiratoire. Elle augmente le stress et bloque la voix. Un moyen de s’entraîner à lutter contre le trac est la pratique régulière de la respiration abdominale. Cette respiration ventrale aide à être moins tendu.
Exercice
Fermez votre bouche et inspirez, par le nez, en soulevant la paroi abdominale.
Ensuite, expirez lentement et régulièrement, la bouche ouverte, en abaissant petit à petit la paroi abdominale jusqu’à ce qu’elle revienne à sa position normale. Lorsque vous serez bien habitué à la respiration ventrale, vous pourrez retenir votre souffle après l’inspiration (inspiration : 2 à 4 secondes ; rétention : 8 à 16 secondes ; expiration : 4 à 8 secondes)
2) LA VOIX
a) Le débit
• Ne pas parler trop vite ou trop lentement. Si vous parlez trop vite, l’auditoire aura l’impression que vous voulez terminer rapidement votre exposé. Il faut d’ailleurs laisser à l’auditoire le temps de digérer ce qui est dit ! Si vous parlez trop lentement, vous crisperez peut-être l’auditoire.
• Les pauses sont indispensables car elles délimitent les unités d’information.
b) La modulation
• Varier le ton de la voix (une diction non modulée est monotone).
• Une voix naturelle est conseillée !
c) L’amplitude (ou l’intensité)
• Parler à voix forte en fonction du volume de l’espace et du nombre des auditeurs.
• Ne pas confondre l’amplitude de la voix et la hauteur de la voix : une voix aiguë ou grave font partie du registre de la hauteur. Il est important de connaître la hauteur de sa voir afin de mieux la gérer.
d) L’articulation
• Elle consiste à bien faire entendre les différents sons sans «mâcher» ses mots.
• Le travail de l’articulation est axé sur les consonnes.
• L’exercice du crayon peut vous aider à mieux articuler (prendre un crayon octogonal et le placer dans la bouche, serré entre les dents, perpendiculairement à soi et pointé un peu vers le haut).
3) LE CORPS
a) Les gestes
• Il faut savoir que les gestes sont très explicites et qu’il est important de donner un sens à son geste (les gestes peuvent être utilisés pour appuyer son propos). Les gestes doivent aider à la compréhension de l’exposé.
• Aucun geste n’est interdit du moment que la gestuelle soit mise au service de la parole.
• Il est cependant conseillé de ne pas mettre ses mains dans les poches ou la main devant la bouche.
• Il faut à la fois éviter une gesticulation trop importante et un comportement statique (il est donc préférable de se déplacer de temps à autre et sans gesticuler plutôt que de rester continuellement rivé à son bureau).
• Un certain dynamisme est conseillé !
b) Le visage expressif et parfois souriant est préférable à un visage neutre !
c) Le regard
• Apprendre à regarder chaque membre de l’auditoire.
• Évitez le regard fuyant et sans expression.
• Évitez le regard fixé sur une seule personne ou une partie de l’auditoire!
• Ne pas baisser les yeux, regarder le plafond ou la fenêtre !
• Ne pas parler en ne regardant que les étudiants de la première rangée.
• Donnez l’impression que vous parlez pour chaque personne en particulier (votre regard doit
• Parler à voix forte en fonction du volume de l’espace et du nombre des auditeurs.
• Ne pas confondre l’amplitude de la voix et la hauteur de la voix : une voix aiguë ou grave font partie du registre de la hauteur. Il est important de connaître la hauteur de sa voir afin de mieux la gérer.
d) L’articulation
• Elle consiste à bien faire entendre les différents sons sans «mâcher» ses mots.
• Le travail de l’articulation est axé sur les consonnes.
• L’exercice du crayon peut vous aider à mieux articuler (prendre un crayon octogonal et le placer dans la bouche, serré entre les dents, perpendiculairement à soi et pointé un peu vers le haut).
3) LE CORPS
a) Les gestes
• Il faut savoir que les gestes sont très explicites et qu’il est important de donner un sens à son geste (les gestes peuvent être utilisés pour appuyer son propos). Les gestes doivent aider à la compréhension de l’exposé.
• Aucun geste n’est interdit du moment que la gestuelle soit mise au service de la parole.
• Il est cependant conseillé de ne pas mettre ses mains dans les poches ou la main devant la bouche.
• Il faut à la fois éviter une gesticulation trop importante et un comportement statique (il est donc préférable de se déplacer de temps à autre et sans gesticuler plutôt que de rester continuellement rivé à son bureau).
• Un certain dynamisme est conseillé !
b) Le visage expressif et parfois souriant est préférable à un visage neutre !
c) Le regard
• Apprendre à regarder chaque membre de l’auditoire.
• Évitez le regard fuyant et sans expression.
• Évitez le regard fixé sur une seule personne ou une partie de l’auditoire!
• Ne pas baisser les yeux, regarder le plafond ou la fenêtre !
• Ne pas parler en ne regardant que les étudiants de la première rangée.
• Donnez l’impression que vous parlez pour chaque personne en particulier (votre regard doit
donc passer de l’une à l’autre personne) : certains praticiens du
langage conseillent, pour le regard, un circuit hélicoïdal.
d) Le vêtement
• Tout élément vestimentaire a une signification.
• Un étudiant doit savoir qu’il suscitera des réactions diverses selon qu’il portera un vêtement excentrique ou un costume avec cravate !
• Un vêtement correct est conseillé : une manière de respecter votre auditoire.
4) LA LANGUE
• Une syntaxe et un style corrects.
• Un niveau de la langue courant (un registre plus technique peut être utilisé en fonction du sujet suivi).
• Un vocabulaire adéquat : il convient, en outre, d’expliquer les mots plus difficiles (le vocabulaire doit, en effet, être adapté à l’auditoire).
• Ne pas répéter les mêmes mots ou expressions (exemple : «et alors...»).
5) LA STRUCTURE
• Annoncez les différentes parties de votre exposé (une introduction et une conclusion sont souhaitables).
• Utilisez parfois des liens logiques de transition (ceux-ci sont néanmoins moins nombreux qu’à l’écrit).
6) LE CONTENU
a) Le sujet
• Tout sujet peut être en soi intéressant, mais c’est surtout la manière de le présenter qui doit être originale.
• Prenez garde à ne pas présenter des banalités. Recherchez plutôt à présenter ce qui est peu connu ou ce qui étonne : c'est le meilleur moyen d'attirer l'attention de votre auditoire.
• Évitez néanmoins les sujets passe-partout (exemple : le football chez les étudiants passionnés par ce sport !).
• Essayez de faire un exposé intéressant et vivant : faire appel à des faits d’actualité, utiliser des comparaisons, pratiquer l’humour, recourir à des exemples...
b) L’argumentation
• Il convient de bien argumenter ses idées.
• Les informations doivent être exactes (il est donc indispensable de bien se documenter au préalable) : cette observation n’est pas valable pour un exposé qui présenterait un ton plus personnel.
c) Le support
• Un support visuel peut être utilisé (tableau, affiche). Mais prévoyez de ne pas tourner trop longtemps le dos à votre auditoire.
• Si vous désirez faire circuler des photographies ou des objets parmi votre auditoire, il est souvent préférable de le faire après votre exposé (dans le cas contraire l’attention de l’auditoire sera moins soutenue).
7) LES NOTES
• Ne pas se plonger continuellement dans ses notes (il est préférable d’avoir un plan de l’exposé).
• Ne pas réciter ses notes par coeur !
• Soulignez éventuellement les parties importantes dans différentes couleurs. Le but est de vous permettre de trouver très rapidement le mot ou la phrase que vous risquez d'oublier.
8) LA DURÉE
Respectez la durée qui vous est proposée. Si l’exposé est trop long, vous serez probablement interrompu. Si l’exposé est trop rapide, vous risquez de décevoir l’auditoire et votre professeur.
d) Le vêtement
• Tout élément vestimentaire a une signification.
• Un étudiant doit savoir qu’il suscitera des réactions diverses selon qu’il portera un vêtement excentrique ou un costume avec cravate !
• Un vêtement correct est conseillé : une manière de respecter votre auditoire.
4) LA LANGUE
• Une syntaxe et un style corrects.
• Un niveau de la langue courant (un registre plus technique peut être utilisé en fonction du sujet suivi).
• Un vocabulaire adéquat : il convient, en outre, d’expliquer les mots plus difficiles (le vocabulaire doit, en effet, être adapté à l’auditoire).
• Ne pas répéter les mêmes mots ou expressions (exemple : «et alors...»).
5) LA STRUCTURE
• Annoncez les différentes parties de votre exposé (une introduction et une conclusion sont souhaitables).
• Utilisez parfois des liens logiques de transition (ceux-ci sont néanmoins moins nombreux qu’à l’écrit).
6) LE CONTENU
a) Le sujet
• Tout sujet peut être en soi intéressant, mais c’est surtout la manière de le présenter qui doit être originale.
• Prenez garde à ne pas présenter des banalités. Recherchez plutôt à présenter ce qui est peu connu ou ce qui étonne : c'est le meilleur moyen d'attirer l'attention de votre auditoire.
• Évitez néanmoins les sujets passe-partout (exemple : le football chez les étudiants passionnés par ce sport !).
• Essayez de faire un exposé intéressant et vivant : faire appel à des faits d’actualité, utiliser des comparaisons, pratiquer l’humour, recourir à des exemples...
b) L’argumentation
• Il convient de bien argumenter ses idées.
• Les informations doivent être exactes (il est donc indispensable de bien se documenter au préalable) : cette observation n’est pas valable pour un exposé qui présenterait un ton plus personnel.
c) Le support
• Un support visuel peut être utilisé (tableau, affiche). Mais prévoyez de ne pas tourner trop longtemps le dos à votre auditoire.
• Si vous désirez faire circuler des photographies ou des objets parmi votre auditoire, il est souvent préférable de le faire après votre exposé (dans le cas contraire l’attention de l’auditoire sera moins soutenue).
7) LES NOTES
• Ne pas se plonger continuellement dans ses notes (il est préférable d’avoir un plan de l’exposé).
• Ne pas réciter ses notes par coeur !
• Soulignez éventuellement les parties importantes dans différentes couleurs. Le but est de vous permettre de trouver très rapidement le mot ou la phrase que vous risquez d'oublier.
8) LA DURÉE
Respectez la durée qui vous est proposée. Si l’exposé est trop long, vous serez probablement interrompu. Si l’exposé est trop rapide, vous risquez de décevoir l’auditoire et votre professeur.
Extrait de Albert Camus, l'Etranger
Tout de suite après mon arrestation, j'ai été interrogé plusieurs fois. Mais il s'agissait d'interrogatoires d'identité qui n'ont pas duré longtemps. La première fois au commisariat, mon affaire semblait n'intéresser personne. Huit jours après, le juge d'instruction, au contraire, m'a regardé avec curiosité. Mais pour commencer, il m'a seulement demandé mon nom et mon prénom, ma profession, la date et le lieu de ma naissance. Puis il a voulu savoir si j'avais choisi un avocat. J'ai reconnu que non et je l'ai questionné pour savoir s'il était absolument nécessaire d'en avoir un. 'Pourquoi ?' a-t-il dit. J'ai répondu que je trouvais mon affaire très simple. Il a souri en disant : 'C'est un avis. Pourtant, la loi est là. Si vous ne choisissez pas d'avocat, nous en désignerons un d'office.' J'ai trouvé qu'il était très commode que la justice se chargeât de ces détails. Je le lui ai dit. Il m'a approuvé et a conclu que la loi était bien faite.
Au début, je ne l'ai pas pris au sérieux. Il m'a reçu dans une pièce tendue de rideaux, il avait sur son bureau une seule lampe qui éclairait le fauteuil où il m'a fait asseoir pendant que lui-même restait à l'ombre. J'avais déjà lu une description semblable dans des livres et cela m'a paru un jeu. Après notre conversation, au contraire, je l'ai regardé et j'ai vu un homme aux traits fins, aux yeux bleus enfoncés, grand, avec une longue moustache grise et d'abondants cheveux presque blancs. Il m'a paru très raisonnable, et, somme toute, sympathique, malgré quelques tics nerveux qui lui tiraient la bouche. En sortant, j'allais même lui tendre la main, mais je me suis souvenu à temps que j'avais tué un homme.
Le lendemain, un avocat est venu me voir à la prison. Il était petit et rond, assez jeune, les cheveux soigneusement collés. Malgré la chaleur (j'étais en manches de chemise), il avait un costume sombre, un col cassé et une cravate bizarre à grosses raies noires et blanches. Il a posé sur mon lit la serviette qu'il portait sous le bras, s'est présenté et m'a dit qu'il avait étudié mon dossier. Mon affaire était délicate, mais il ne doutait pas du succès, si je lui faisais confiance. Je l'ai remercié et il m'a dit : 'Entrons dans le vif du sujet.'
Au début, je ne l'ai pas pris au sérieux. Il m'a reçu dans une pièce tendue de rideaux, il avait sur son bureau une seule lampe qui éclairait le fauteuil où il m'a fait asseoir pendant que lui-même restait à l'ombre. J'avais déjà lu une description semblable dans des livres et cela m'a paru un jeu. Après notre conversation, au contraire, je l'ai regardé et j'ai vu un homme aux traits fins, aux yeux bleus enfoncés, grand, avec une longue moustache grise et d'abondants cheveux presque blancs. Il m'a paru très raisonnable, et, somme toute, sympathique, malgré quelques tics nerveux qui lui tiraient la bouche. En sortant, j'allais même lui tendre la main, mais je me suis souvenu à temps que j'avais tué un homme.
Le lendemain, un avocat est venu me voir à la prison. Il était petit et rond, assez jeune, les cheveux soigneusement collés. Malgré la chaleur (j'étais en manches de chemise), il avait un costume sombre, un col cassé et une cravate bizarre à grosses raies noires et blanches. Il a posé sur mon lit la serviette qu'il portait sous le bras, s'est présenté et m'a dit qu'il avait étudié mon dossier. Mon affaire était délicate, mais il ne doutait pas du succès, si je lui faisais confiance. Je l'ai remercié et il m'a dit : 'Entrons dans le vif du sujet.'
Questions:
1) Qui est Le narrateur?
2) Pourquoi le narrateur est-il interrogé ?
3) Le narrateur a-t-il un avocat ?
5) Comment le narrateur trouve-t-il le commissaire ?
6) Le narrateur trouve que son affaire est très simple?
7) Sur quoi le juge d'instruction n'a pas questionné le narrateur?
8) Où il faisait chaud?
9) A propor de quoi l'avocat est sûr?
10) Le juge d'instruction est chauve?
SONY LABOU TANSI - SAUVETAGE D'UNE OEUVRE
Interview de Nicolas Martin Granel, rédacteur en chef des Etudes Littéraires Africaines.Grand spécialiste de Sony Labou Tansi, il a réuni des inédits dans un coffret et sauvé l'oeuvre de cet écrivain congolais sulfureux qui fut dans les années 80, le chef de fil d'une nouvelle génération d'auteurs.
Littérature
http://www.la-litterature.com/dsp/dsp_display.asp?NomPage=0_default
http://www.revue-analyses.org/
http://www.ucalgary.ca/repsit/theorie-litteraire/
http://www.cavi.univ-paris3.fr/phalese/
http://www.revue-silene.com/f/index.php
http://www.vox-poetica.org/
http://pierre.campion2.free.fr/
http://www.laviedesidees.fr/?lang=fr
http://www.nonfiction.fr/
http://www.fabula.org/
http://www.litteratureaudio.com/
http://www.revue-analyses.org/
http://www.ucalgary.ca/repsit/theorie-litteraire/
http://www.cavi.univ-paris3.fr/phalese/
http://www.revue-silene.com/f/index.php
http://www.vox-poetica.org/
http://pierre.campion2.free.fr/
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http://www.litteratureaudio.com/
Quelques rappels généraux sur les règles de ponctuation
Le point, le point d’interrogation et le point d’exclamation
Le point marque la fin d’une phrase (pause forte).
La phrase interrogative est terminée par un point d’interrogation.
La phrase exclamative est terminée par un point d’exclamation. Les phrases impératives peuvent également être terminées par un point d’exclamation.
Les points de suspension
Ils marquent une interruption, une pause dans la parole, l’emphase, ou l’interruption volontaire d’une phrase (réticence) ou d’une énumération.
La virgule
La virgule est une courte pause. Elle permet de :
coordonner plusieurs éléments de même fonction ;
détacher un mot ou un groupe de mots :
→ apposition :
du syntagme nominal : Martine, sa sœur, a lu le dictionnaire cinq fois.
de l’adjectif : Elle attendait, impatiente, les résultats de ses examens.
de la proposition subordonnée relative : Les résultats de l’examen, qui sont publiés demain, sont très attendus.
→ thématisation (détachement en tête de phrase) : Tous les jours, elle lit au moins deux livres.
→ emphase syntaxique (détachement en tête de phrase et reprise pronominale) : Ce livre, qu’est-ce qu’il est long ! / Le dictionnaire, elle le connaît par cœur.
→ proposition incise : « Je lis ce dictionnaire », dit-elle, d’un air agacé.
etc.
Le point-virgule
Le point-virgule marque une pause de moyenne durée. Dans la phrase, il peut jouer le même rôle qu’une virgule, notamment « pour séparer des parties d’une certaine étendue, […] lorsqu’une de ces parties au moins est déjà subdivisée par une virgule. » Le point-virgule peut également unir « des phrases grammaticalement complètes, mais logiquement associées ».
Les deux points
Les deux points s’emploient pour :
introduire un discours rapporté (citation) ;
introduire une énumération ;
ou encore introduire une explication.
Les guillemets, les tirets et les parenthèses
Ils servent à ponctuer le discours rapporté (citation).
Il existe des guillemets français (« ») et des guillemets anglais (“ ”).
Le tiret (—) ne doit pas être confondu avec le trait d’union (–). Dans un dialogue, il signale un changement d’interlocuteur.
Les parenthèses renferment généralement un commentaire, une précision ou une rectification.
La question des espaces
Il y a une espace entre les mots d’une phrase et entre les phrases.
Il y a zéro espace avant et après une apostrophe.
Il y a zéro espace avant la virgule, mais il y en a une après.
Il y a une espace avant et après les deux points, de même que pour les guillemets (sauf guillemets anglais où il n’y a qu’une espace avant pour le guillemet ouvrant et une espace après pour le guillemet fermant). Il en est de même pour le tiret.
Pour les parenthèses : une espace avant pour la parenthèse ouvrante et une espace après pour la parenthèse fermante.
Le point n’est pas précédé d’espace mais il y en a une après.
Pour les points d’interrogation, d’exclamation et le point-virgule [typographie européenne] : une espace avant et une espace après.
Il n’y a pas d’espace avant les points de suspension, mais il y en a une après.
Le point marque la fin d’une phrase (pause forte).
La phrase interrogative est terminée par un point d’interrogation.
La phrase exclamative est terminée par un point d’exclamation. Les phrases impératives peuvent également être terminées par un point d’exclamation.
Les points de suspension
Ils marquent une interruption, une pause dans la parole, l’emphase, ou l’interruption volontaire d’une phrase (réticence) ou d’une énumération.
La virgule
La virgule est une courte pause. Elle permet de :
coordonner plusieurs éléments de même fonction ;
détacher un mot ou un groupe de mots :
→ apposition :
du syntagme nominal : Martine, sa sœur, a lu le dictionnaire cinq fois.
de l’adjectif : Elle attendait, impatiente, les résultats de ses examens.
de la proposition subordonnée relative : Les résultats de l’examen, qui sont publiés demain, sont très attendus.
→ thématisation (détachement en tête de phrase) : Tous les jours, elle lit au moins deux livres.
→ emphase syntaxique (détachement en tête de phrase et reprise pronominale) : Ce livre, qu’est-ce qu’il est long ! / Le dictionnaire, elle le connaît par cœur.
→ proposition incise : « Je lis ce dictionnaire », dit-elle, d’un air agacé.
etc.
Le point-virgule
Le point-virgule marque une pause de moyenne durée. Dans la phrase, il peut jouer le même rôle qu’une virgule, notamment « pour séparer des parties d’une certaine étendue, […] lorsqu’une de ces parties au moins est déjà subdivisée par une virgule. » Le point-virgule peut également unir « des phrases grammaticalement complètes, mais logiquement associées ».
Les deux points
Les deux points s’emploient pour :
introduire un discours rapporté (citation) ;
introduire une énumération ;
ou encore introduire une explication.
Les guillemets, les tirets et les parenthèses
Ils servent à ponctuer le discours rapporté (citation).
Il existe des guillemets français (« ») et des guillemets anglais (“ ”).
Le tiret (—) ne doit pas être confondu avec le trait d’union (–). Dans un dialogue, il signale un changement d’interlocuteur.
Les parenthèses renferment généralement un commentaire, une précision ou une rectification.
La question des espaces
Il y a une espace entre les mots d’une phrase et entre les phrases.
Il y a zéro espace avant et après une apostrophe.
Il y a zéro espace avant la virgule, mais il y en a une après.
Il y a une espace avant et après les deux points, de même que pour les guillemets (sauf guillemets anglais où il n’y a qu’une espace avant pour le guillemet ouvrant et une espace après pour le guillemet fermant). Il en est de même pour le tiret.
Pour les parenthèses : une espace avant pour la parenthèse ouvrante et une espace après pour la parenthèse fermante.
Le point n’est pas précédé d’espace mais il y en a une après.
Pour les points d’interrogation, d’exclamation et le point-virgule [typographie européenne] : une espace avant et une espace après.
Il n’y a pas d’espace avant les points de suspension, mais il y en a une après.
Fautes d’orthographe
L’orthographe est un critère important dans l’évaluation d’une dissertation. Voici une liste d’éléments qui demandent une attention particulière.
Noms
absence, acrostiche, addition, ambiguïté, apogée, ascension, cauchemar, classicisme, digression, dilemme, échappatoire, effervescence, espèce (une espèce de…), événement, exutoire, for intérieur, hasard, impressionnisme, maintien, métonymie, paroxysme, prémisses versus prémices, recueil, ressort, soutien, synonyme, tranquillité, vraisemblance.
Adjectifs
abscons, ambiguë (fém.), cohérent, concomitant, critiquable, disgracieux, elliptique, enclin, erroné, exigeant, indicible, indissociable, inhérent, insensé, intéressant, intrinsèque, irréel, nécessaire, rationnel, soi-disant, subtil, susceptible, vraisemblable.
Verbes
accommoder, acquérir, acquiescer, aggraver, annihiler, assujettir, bouleverser, il convainc, discerner, bien qu’il faille, obnubiler, occuper, pallier (*pallier à), requérir, il résout, ressusciter.
Adverbes, prépositions, pronoms et locutions
avoir affaire à, a fortiori, apparemment, a priori, au-delà, constamment, davantage, aux dépens de, différemment, à bon escient, eux-mêmes, excepté, maintes fois, malgré, néanmoins, notamment, en l’occurrence, aller de pair, parmi, faire partie de, quant à, sine qua non, tout entière, avoir trait à, vice versa.
Noms propres
Amphitryon, Anouilh, Apollinaire, Aymé, Roland Barthes, Lewis Carroll, Dionysos, Michel Foucault, Théophile Gautier, José-Maria de Heredia, Huysmans, L’Iliade, Iphigénie, Lévi-Strauss, Mérimée, Montherlant, Nietzsche, L’Odyssée, Orwell, Poe, l’abbé Prévost, la Renaissance, Salammbô, Sisyphe, Madame de Staël, Stendhal, Tartuffe.
Accents circonflexes
accroître, il clôt, il connaît, il disparaît, il entraîne, extrême, grâce, ôter, il paraît versus il parait (verbe « parer » à l’imparfait), prôner, théâtre.
Pléonasmes
achever complètement
ajouter en plus
car en effet
comparer ensemble
puis ensuite, puis après
répéter de nouveau
pour terminer enfin
préparer d’avance
voire même
Confusions
censé (= « supposé ») / sensé
compréhensible / compréhensif
davantage (adverbe) / … d’avantage(s) (substantif, « gain », « profit »)
démystifier (« détromper ») / démythifier (« faire perdre son caractère de mythe à »)
dessein (« intention ») / dessin
différend (nom) / différent (adjectif)
empreint / emprunt
exaucer (« accueillir favorablement une demande, un vœu ») / exhausser (« surélever »)
inclinaison / inclination
participer à (« prendre part à ») / participer de (« tenir de, être de même nature / de même origine que »)
personnaliser / personnifier
près de / prêt à
prodige / prodigue
satire / satyre
Ponctuation
Où mettre la majuscule ?
Au début d’une phrase, d’un vers ou d’une citation ;
Aux noms propres (personnes, lieux, œuvres, peuples, etc.) ;
À certains termes de politesse (Monsieur, Madame, Mademoiselle) ;
Titres ou qualités de certaines personnes (Monsieur le Maire) ;
À certains termes historiques ou géographiques (la Cinquième République) ;
etc.
Où mettre la virgule ?
Entre des mots de même nature ou de même fonction ;
Après un complément circonstanciel en tête de phrase ;
Avant et après une proposition incise ;
etc.
Points de suspension : il n’y en a que trois : …
Règles de l’élision (* = fautif)
*l’héros → le héros ;
*parce que il → parce qu’il ;
*si il → s’il ;
etc.
Noms
absence, acrostiche, addition, ambiguïté, apogée, ascension, cauchemar, classicisme, digression, dilemme, échappatoire, effervescence, espèce (une espèce de…), événement, exutoire, for intérieur, hasard, impressionnisme, maintien, métonymie, paroxysme, prémisses versus prémices, recueil, ressort, soutien, synonyme, tranquillité, vraisemblance.
Adjectifs
abscons, ambiguë (fém.), cohérent, concomitant, critiquable, disgracieux, elliptique, enclin, erroné, exigeant, indicible, indissociable, inhérent, insensé, intéressant, intrinsèque, irréel, nécessaire, rationnel, soi-disant, subtil, susceptible, vraisemblable.
Verbes
accommoder, acquérir, acquiescer, aggraver, annihiler, assujettir, bouleverser, il convainc, discerner, bien qu’il faille, obnubiler, occuper, pallier (*pallier à), requérir, il résout, ressusciter.
Adverbes, prépositions, pronoms et locutions
avoir affaire à, a fortiori, apparemment, a priori, au-delà, constamment, davantage, aux dépens de, différemment, à bon escient, eux-mêmes, excepté, maintes fois, malgré, néanmoins, notamment, en l’occurrence, aller de pair, parmi, faire partie de, quant à, sine qua non, tout entière, avoir trait à, vice versa.
Noms propres
Amphitryon, Anouilh, Apollinaire, Aymé, Roland Barthes, Lewis Carroll, Dionysos, Michel Foucault, Théophile Gautier, José-Maria de Heredia, Huysmans, L’Iliade, Iphigénie, Lévi-Strauss, Mérimée, Montherlant, Nietzsche, L’Odyssée, Orwell, Poe, l’abbé Prévost, la Renaissance, Salammbô, Sisyphe, Madame de Staël, Stendhal, Tartuffe.
Accents circonflexes
accroître, il clôt, il connaît, il disparaît, il entraîne, extrême, grâce, ôter, il paraît versus il parait (verbe « parer » à l’imparfait), prôner, théâtre.
Pléonasmes
achever complètement
ajouter en plus
car en effet
comparer ensemble
puis ensuite, puis après
répéter de nouveau
pour terminer enfin
préparer d’avance
voire même
Confusions
censé (= « supposé ») / sensé
compréhensible / compréhensif
davantage (adverbe) / … d’avantage(s) (substantif, « gain », « profit »)
démystifier (« détromper ») / démythifier (« faire perdre son caractère de mythe à »)
dessein (« intention ») / dessin
différend (nom) / différent (adjectif)
empreint / emprunt
exaucer (« accueillir favorablement une demande, un vœu ») / exhausser (« surélever »)
inclinaison / inclination
participer à (« prendre part à ») / participer de (« tenir de, être de même nature / de même origine que »)
personnaliser / personnifier
près de / prêt à
prodige / prodigue
satire / satyre
Ponctuation
Où mettre la majuscule ?
Au début d’une phrase, d’un vers ou d’une citation ;
Aux noms propres (personnes, lieux, œuvres, peuples, etc.) ;
À certains termes de politesse (Monsieur, Madame, Mademoiselle) ;
Titres ou qualités de certaines personnes (Monsieur le Maire) ;
À certains termes historiques ou géographiques (la Cinquième République) ;
etc.
Où mettre la virgule ?
Entre des mots de même nature ou de même fonction ;
Après un complément circonstanciel en tête de phrase ;
Avant et après une proposition incise ;
etc.
Points de suspension : il n’y en a que trois : …
Règles de l’élision (* = fautif)
*l’héros → le héros ;
*parce que il → parce qu’il ;
*si il → s’il ;
etc.
Traiter le sujet posé
Toutes les étapes suivantes sont nécessaires :
lire le sujet une première fois en entier
distinguer les notions-clés, les verbes, les temps, les citations, les questions, déterminer les références probables (mouvement littéraire, siècle, événement historique ou culturel…)
délimiter le sujet : attention aux hors-sujets, en particulier se rappeler qu’un sujet n’est jamais une question de cours. Je dois éviter la tentation de plaquer artificiellement et à tout prix ce qui est en lointain rapport avec le sujet et qui n’aide pas à y répondre précisément.
distinguer la citation (si elle existe) de la question. La citation est un point de départ pour la réflexion.
NB : Essayer de définir les termes les plus importants au brouillon peut aider.
Exemple de sujet
Une citation : « Aussi vaine que les nuages, aussi nécessaire que le pain, la poésie n’est plus forcément une maîtresse d’illusions. Elle peut être aussi, elle doit être surtout la réalité profonde prise aux mots, une vérité qui se fait chant. »
+ une question : Trouvez-vous que ces propos définissent correctement toute ambition poétique ?
Règle n° 1 : chercher à reformuler le sujet de façon à dégager la problématique. Pour ce faire, je recherche les notions clés.
La poésie = une forme ou un genre littéraire ?
Nuages = illusions, évasion, contraire de réalité, luxe.
Pain = nourriture, réalité, nécessité.
Réalité profonde = vérité + chant, musique.
La poésie est une nécessité vitale, elle doit s’incarner dans la réalité. Elle doit rechercher la vérité profonde dans les mots de tous les jours et leur donner une existence poétique en les transformant en chant.
Règle n° 2 : d’accord ? Pas d’accord ? Ou plus généralement une préférence pour ou contre en tenant compte des objections rencontrées dans l’antithèse et en essayant de les dépasser.
lire le sujet une première fois en entier
distinguer les notions-clés, les verbes, les temps, les citations, les questions, déterminer les références probables (mouvement littéraire, siècle, événement historique ou culturel…)
délimiter le sujet : attention aux hors-sujets, en particulier se rappeler qu’un sujet n’est jamais une question de cours. Je dois éviter la tentation de plaquer artificiellement et à tout prix ce qui est en lointain rapport avec le sujet et qui n’aide pas à y répondre précisément.
distinguer la citation (si elle existe) de la question. La citation est un point de départ pour la réflexion.
NB : Essayer de définir les termes les plus importants au brouillon peut aider.
Exemple de sujet
Une citation : « Aussi vaine que les nuages, aussi nécessaire que le pain, la poésie n’est plus forcément une maîtresse d’illusions. Elle peut être aussi, elle doit être surtout la réalité profonde prise aux mots, une vérité qui se fait chant. »
+ une question : Trouvez-vous que ces propos définissent correctement toute ambition poétique ?
Règle n° 1 : chercher à reformuler le sujet de façon à dégager la problématique. Pour ce faire, je recherche les notions clés.
La poésie = une forme ou un genre littéraire ?
Nuages = illusions, évasion, contraire de réalité, luxe.
Pain = nourriture, réalité, nécessité.
Réalité profonde = vérité + chant, musique.
La poésie est une nécessité vitale, elle doit s’incarner dans la réalité. Elle doit rechercher la vérité profonde dans les mots de tous les jours et leur donner une existence poétique en les transformant en chant.
Règle n° 2 : d’accord ? Pas d’accord ? Ou plus généralement une préférence pour ou contre en tenant compte des objections rencontrées dans l’antithèse et en essayant de les dépasser.
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