Littérature Française
Ce blog est un soutien pédagogique aux disciplines de littérature française de l'UnB (Universidade de Brasília) (surtout les cours donnés par le professeur Júnia Barreto). Son but est d'encourager l'expression orale et écrite des étudiants. Il contient des interviews, des vidéos, des lectures en ligne, des documentaires, des réflexions théoriques etc. Il découle de l'intéraction des cours de graduation et de master par l'intermédiaire du programme REUNI. Profitez-en!
jeudi 12 avril 2012
MOLIÈRE
Disponible à la bibliothèque:
La jalousie du Barbouillé (3 livres)
Le médecin volant (1 livre)
Les précieuses ridicules (5livres)
Sganarelle (1livre)
L'école des maris (1livre)
L'école des femmes (7 livres)
La critique de l'école des femmes (2 livres)
L'impromptu de Versailles (2 livres)
Tartuffe (9 livres)
L'amour médecin (2 livres)
Le misanthrope (9 livres)
Le médecin malgré lui (3 livres)
Amphitryon (4 livres)
L'avare (9 livres)
Monsieur de Pourceaugnac (1 livre)
Le bourgeois gentilhomme (5 livres)
Les fourberies de Scapin (4 livres)
La comtesse d'Escarbagnas (1 livre)
Les femmes savantes (6 livres)
Le malade imaginaire (8 livres)
Il y a aussi 15 oeuvres critique sur la vie et l'oeuvre de Molière.
On a comptabilisé les livres en anglais, portugais, espagnol, italien et français.
Rigoletto ( Rome 1991)
Rigoletto est un opéra italien en trois actes et quatre tableaux de Giuseppe Verdi, sur un livret de Francesco Maria Piave, d'après la pièce de Victor Hugo Le roi s'amuse, créé le 11 mars 1851 au théâtre de la Fenice à Venise. Il s'agit du 17e opéra du compositeur, formant avec Le Trouvère (1853) et La Traviata (1853), la « trilogie populaire » de Verdi.
Centré sur le personnage dramatique et original d'un bouffon de cour, Rigoletto fit initialement l'objet de la censure de l'empire austro-hongrois. Le roi s'amuse avait subi le même sort en 1832, interdit par la censure et repris seulement cinquante ans après la première.
Ce qui, dans le drame d'Hugo, ne plaisait ni au public ni à la critique, était la description sans détour de la vie dissolue à la cour du roi de France, avec au centre le libertinage de François Ier. Dans l'opéra, le livret transfère l'action, par compromis, à la cour de Mantoue qui n'existe plus à l'époque, remplace le roi de France par le duc, et le nom de Triboulet par celui de Rigoletto.
Intense drame de passion, de trahison, d'amour filial et de vengeance, Rigoletto offre non seulement une combinaison parfaite de richesse mélodique et de pouvoir dramatique, mais il met en évidence les tensions sociales et la condition féminine subalterne dans laquelle le public du XIXe siècle pouvait facilement se reconnaître. La répétition constante, dès le prélude, de la note do en rythme pointé vient marquer le thème de la maledizione (« malédiction »).
Centré sur le personnage dramatique et original d'un bouffon de cour, Rigoletto fit initialement l'objet de la censure de l'empire austro-hongrois. Le roi s'amuse avait subi le même sort en 1832, interdit par la censure et repris seulement cinquante ans après la première.
Ce qui, dans le drame d'Hugo, ne plaisait ni au public ni à la critique, était la description sans détour de la vie dissolue à la cour du roi de France, avec au centre le libertinage de François Ier. Dans l'opéra, le livret transfère l'action, par compromis, à la cour de Mantoue qui n'existe plus à l'époque, remplace le roi de France par le duc, et le nom de Triboulet par celui de Rigoletto.
Intense drame de passion, de trahison, d'amour filial et de vengeance, Rigoletto offre non seulement une combinaison parfaite de richesse mélodique et de pouvoir dramatique, mais il met en évidence les tensions sociales et la condition féminine subalterne dans laquelle le public du XIXe siècle pouvait facilement se reconnaître. La répétition constante, dès le prélude, de la note do en rythme pointé vient marquer le thème de la maledizione (« malédiction »).
Albert Camus, 2000 ans d'histoire
Albert Camus,
2000 ans d'histoire présenté par Patrice Gélinet
Émission diffusée le 4 janvier 2010 sur France Inter invité: Jeanyves Guérin, Professeur de littérature française à l'université de Paris III Sorbonne nouvelle.
2000 ans d'histoire présenté par Patrice Gélinet
Émission diffusée le 4 janvier 2010 sur France Inter invité: Jeanyves Guérin, Professeur de littérature française à l'université de Paris III Sorbonne nouvelle.
Les enjeux de l'altérité et la littérature (Daniel Castillo Durante)
« Les Enjeux de l’altérité et la littérature », dans Françoise Tétu de Labsade (sous la direction de), La Littérature et le dialogue interculturel, Québec, Les Presses de l’Université Laval, 199, p. 3-17.
http://www.erudit.org/livre/CEFAN/1997-1/000516co.pdf
Daniel Castillo Durante
Professeur titulaire, Département de français
Membre de la Faculté des études supérieures et postdoctorales et autorisé à diriger des thèses.
1991 - Ph.D. (littérature comparée), Université de Montréal
1984 - D.E.A., Université de la Sorbonne Nouvelle - Paris III
1983 - Maîtrise, Université de Paris 8 - Vincennes Saint Denis
1982 - Licence en Études hispaniques, Université de Paris 8 - Vincennes Saint Denis
1981 - Licence ès Lettres modernes, Université de Paris 8 - Vincennes Saint Denis
http://www.erudit.org/livre/CEFAN/1997-1/000516co.pdf
Daniel Castillo Durante
Professeur titulaire, Département de français
Membre de la Faculté des études supérieures et postdoctorales et autorisé à diriger des thèses.
1991 - Ph.D. (littérature comparée), Université de Montréal
1984 - D.E.A., Université de la Sorbonne Nouvelle - Paris III
1983 - Maîtrise, Université de Paris 8 - Vincennes Saint Denis
1982 - Licence en Études hispaniques, Université de Paris 8 - Vincennes Saint Denis
1981 - Licence ès Lettres modernes, Université de Paris 8 - Vincennes Saint Denis
Le Bouffon au luth
Cette oeuvre, qui peut être datée de 1624-1626, au début de la brillante période utrechto-caravagesque de l'artiste, est une allusion au monde du théâtre (costume à l'ancienne) et une possible allégorie de l'ouïe ou de la vanité (vanité de la musique et des plaisirs). Il en existe une copie longtemps célèbre mais d'une réputation usurpée, au Rijksmuseum d'Amsterdam.
Comédien ou bouffon ?
Un jeune homme, représenté à mi-corps sur un fond neutre, est en train de jouer du luth. Hals utilise pour le représenter un cadrage très serré qui semble faire sortir la figure du cadre de l'oeuvre. Il accentue ainsi l'impression de mouvement du luthiste, soulignée par les torsions inverses de la tête et du buste. L'identité du personnage reste incertaine. S'agit-il d'un simple musicien en représentation ? Tient-il le rôle d'un bouffon comme a pu le faire croire son extrême jovialité ? Ou bien est-il une figure de théâtre comme l'indiquerait son élégant et archaïsant costume de fantaisie (du XVIe siècle) ?
Un portrait de genre
La physionomie du luthiste est traitée avec une grande vivacité. Un ample sourire malicieux, peut-être ironique, anime l'ensemble du visage. La spontanéité naturelle qui émane du tableau s'inspire incontestablement de l'étude d'un homme bien réel, modèle que l'on retrouve d'ailleurs dans plusieurs autres oeuvres du maître. Cependant il ne s'agit pas ici d'un portrait à proprement parler, genre dans lequel Hals s'est aussi beaucoup illustré. La commande de portrait était en effet réservée aux classes supérieures de la société, à la noblesse, à la bourgeoisie ou encore aux lettrés qui se faisaient peindre dans des poses conventionnelles un peu statiques. La mise en scène de personnages du "petit peuple", paysans, joyeux buveurs ou filles de joie, n'avait évidemment pas du tout le même but de reconnaissance sociale. En fait ces tableaux, qui appartiennent à ce que l'on nomme le portrait de genre, étaient bien souvent le support d'une réflexion morale sur les plaisirs des sens et leurs dangers. Ainsi ce luthiste pourrait-il être une allégorie de l'ouïe ou bien encore une leçon sur la vanité de la musique, éphémère par essence.
La période caravagesque de l'artiste
Ce portrait de genre, mi-réaliste mi-allégorique, est proche de sujets semblables traités par les caravagesques d'Utrecht. La façon d'éclairer le personnage par une lumière latérale puissante qui modèle les volumes est en effet caractéristique du courant caravagesque. Cependant rien n'autorise à penser que le Maître de Haarlem ait eu un contact direct avec des artistes comme Hendrick ter Brugghen (1588-1629) ou Gerrit van Honthorst (1590-1656). Sans doute cette parenté stylistique s'explique-t-elle par la vogue de ce type de tableaux qui circulaient dans toute l'Europe. Mais Hals s'écarte de ces représentations un peu stéréotypées par un traitement pictural particulièrement fougueux. En grand coloriste, il rehausse le jeu sur les noirs et les rouges d'éclats dorés. Ce luthiste, par son dynamisme, annonce cette liberté de touche qui culmine avec la célèbre Bohémienne (musée du Louvre, M.I. 926). Cette période caravagesque, courte (de 1620 à 1625 environ) mais si brillante, a assuré la prodigieuse renommée de Hals au XIXe siècle, considéré comme un Édouard Manet avant la lettre.
Bibliographie
- GRIMM Claus, "Le Joueur de luth de Frans Hals au Louvre", in La Revue du Louvre, 1988, 5-6, pp. 399-408.
- SLIVE Seymour, Frans Hals, catalogue d'expositionMünchen, Prestel, 1989.
- FOUCART Jacques (dir.), Musée du Louvre. Nouvelles acquisitions du département des Peintures, 1983-1986, Éditions de la Réunion des musées nationaux, Paris, 1987, pp. 78-81.
Comédien ou bouffon ?
Un jeune homme, représenté à mi-corps sur un fond neutre, est en train de jouer du luth. Hals utilise pour le représenter un cadrage très serré qui semble faire sortir la figure du cadre de l'oeuvre. Il accentue ainsi l'impression de mouvement du luthiste, soulignée par les torsions inverses de la tête et du buste. L'identité du personnage reste incertaine. S'agit-il d'un simple musicien en représentation ? Tient-il le rôle d'un bouffon comme a pu le faire croire son extrême jovialité ? Ou bien est-il une figure de théâtre comme l'indiquerait son élégant et archaïsant costume de fantaisie (du XVIe siècle) ?
Un portrait de genre
La physionomie du luthiste est traitée avec une grande vivacité. Un ample sourire malicieux, peut-être ironique, anime l'ensemble du visage. La spontanéité naturelle qui émane du tableau s'inspire incontestablement de l'étude d'un homme bien réel, modèle que l'on retrouve d'ailleurs dans plusieurs autres oeuvres du maître. Cependant il ne s'agit pas ici d'un portrait à proprement parler, genre dans lequel Hals s'est aussi beaucoup illustré. La commande de portrait était en effet réservée aux classes supérieures de la société, à la noblesse, à la bourgeoisie ou encore aux lettrés qui se faisaient peindre dans des poses conventionnelles un peu statiques. La mise en scène de personnages du "petit peuple", paysans, joyeux buveurs ou filles de joie, n'avait évidemment pas du tout le même but de reconnaissance sociale. En fait ces tableaux, qui appartiennent à ce que l'on nomme le portrait de genre, étaient bien souvent le support d'une réflexion morale sur les plaisirs des sens et leurs dangers. Ainsi ce luthiste pourrait-il être une allégorie de l'ouïe ou bien encore une leçon sur la vanité de la musique, éphémère par essence.
La période caravagesque de l'artiste
Ce portrait de genre, mi-réaliste mi-allégorique, est proche de sujets semblables traités par les caravagesques d'Utrecht. La façon d'éclairer le personnage par une lumière latérale puissante qui modèle les volumes est en effet caractéristique du courant caravagesque. Cependant rien n'autorise à penser que le Maître de Haarlem ait eu un contact direct avec des artistes comme Hendrick ter Brugghen (1588-1629) ou Gerrit van Honthorst (1590-1656). Sans doute cette parenté stylistique s'explique-t-elle par la vogue de ce type de tableaux qui circulaient dans toute l'Europe. Mais Hals s'écarte de ces représentations un peu stéréotypées par un traitement pictural particulièrement fougueux. En grand coloriste, il rehausse le jeu sur les noirs et les rouges d'éclats dorés. Ce luthiste, par son dynamisme, annonce cette liberté de touche qui culmine avec la célèbre Bohémienne (musée du Louvre, M.I. 926). Cette période caravagesque, courte (de 1620 à 1625 environ) mais si brillante, a assuré la prodigieuse renommée de Hals au XIXe siècle, considéré comme un Édouard Manet avant la lettre.
Bibliographie
- GRIMM Claus, "Le Joueur de luth de Frans Hals au Louvre", in La Revue du Louvre, 1988, 5-6, pp. 399-408.
- SLIVE Seymour, Frans Hals, catalogue d'expositionMünchen, Prestel, 1989.
- FOUCART Jacques (dir.), Musée du Louvre. Nouvelles acquisitions du département des Peintures, 1983-1986, Éditions de la Réunion des musées nationaux, Paris, 1987, pp. 78-81.
Disponible en: http://www.louvre.fr/oeuvre-notices/le-bouffon-au-luth
La représentation des nains et des bouffons dans l'œuvre de Vélasquez (Monique Zerbib)
Vélasquez, peintre du siècle d’or espagnol, ne s’est pas contenté d’être le peintre du roi. Il peint avec succès le petit peuple du palais chargé d’amuser la cour. Bouffons et nains occupent une place de choix dans son œuvre qui n’est pas sans gravité. Le peintre par sa capacité à voir ce qui est caché, révèle toute l’humanité présente dans ses modèles et témoigne de la qualité de leur présence. Cette quête de l’intériorité dont témoigne l’œuvre d’art n’est-elle pas à l’image de ce travail psychique à l’œuvre dans la rencontre de l’analyste et de l’analysant ?
Mots-clés
Vélasquez, Séville, La cour, Nains et bouffons, L’oeil du peintre, Regard sur le handicap, La passivité créatrice, Existence et reconnaissance, Intériorité, Art et psychanalyse
Monique Zerbib
Ex-boursière de la Casa Velàzquez à Madrid, Psychologue-Psychanalyste, membre praticien de la Société de Psychanalyse freudienne. 130 av. du Maine - 75014 Paris.
Lire en ligne
Monique Zerbib « La représentation des nains et des bouffons dans l'œuvre de Vélasquez », Champ psychosomatique 3/2004 (no 35), p. 41-59.
Comment réussir l'oral?
Les épreuves écrites, tu ne t’en sors par trop mal, mais les oraux t’angoisses? Tu es du genre à perdre tes moyens lorsqu’il faut intervenir en public? Pas de panique, voici toutes nos astuces pour gérer ton stress et être en mesure de mobiliser tes connaissances à l’oral.
Savoir, savoir, savoir:
Plus encore qu’à l’écrit, il faut connaître ses cours sur le bout des doigts lorsqu’on passe un oral... Tu as peu de temps pour réfléchir et pour convaincre, il faut donc éviter à tout prix les trous de mémoires et les hésitations qui risqueraient de te faire paniquer:
-Ne te mets pas au boulot à la dernière minute, laisse à ton cerveau le temps d’assimiler les informations, et de les digérer. Un bon apprentissage se fait par étapes: 1) écouter en cours 2) relire ses notes 3) apprendre 4) réviser.
-Fais des fiches claires et efficaces que tu pourras relire à tout moment. Notes-y le plan de tes leçons, les mots et les dates clés, les définitions et les notions importantes... Utilise des codes couleurs si tu as une mémoire visuelle ou des mots repères, déclencheurs d’idées, si tu as une mémoire explicative.
-Utilise des moyens mnémotechniques: une définition, une date ou un nom propre que tu n’arrives pas à retenir? Invente un moyen mnémotechnique par sonorité ou association d’idées... L’apprentissage est aussi un jeu!
S’entraîner:
Tu as des difficultés à prendre la parole en public? Si jusqu’à présent tu as réussi à passer entre les mailles du filet, il va bien falloir t’y coller, car l’oral approche et tu ne pourras pas y échapper. Pour prendre confiance en toi et vaincre ta peur, il faut l’affronter:
-Récite tes cours oralement, d’abord toute seule dans ta chambre, puis devant une amie ou un de tes parents, qui sait un minimum de quoi tu parles... Laisse ton interlocuteur t’interrompre et te poser des questions si des points lui semblent obscurs. Tu prendras ainsi l’habitude de verbaliser à haute voix ton savoir tout en mettant à l’épreuve l'assimilation de tes connaissances.
-On propose un exposé dans une matière? Porte-toi volontaire! Si tu surmontes cette épreuve (parler pendant 20 minutes devant toute la classe) il n’y a aucune raison que tu n’y arrives pas devant une personne seule, le jour de l’oral.
-La thérapie radicale? S’enregistrer ou se filmer. Regarde la vidéo avec un proche et repérez tous les deux tes défauts : tics langagiers et physiques (les "alors", les " euh", "en fait" redondants, les tripotages de stylo, de cheveux... ), les problèmes d’intonation, la voix trop faible... Recommence tout de suite après en rectifiant le tir.
-Profite des oraux blancs pour mettre en pratique ton entraînement.
Évacuer le stress:
La veille de l’oral:
-Aère toi la tête: sport, balades en forêt, ciné, shopping... Tout ce qui va te permettre de déconnecter et décompresser.
-Relis tes cours une fois au calme et concentrée avant le dîner
-Couche-toi tôt pour être fraîche le lendemain matin, en pleine possession de tes moyens
Le jour de l’oral:
-Ne relis pas tes cours pendant que tu attends dans le couloir: concentre-toi sur ta respiration (inspire et expire profondément) et fais le vide dans ton esprit. Essaie de chasser tes angoisses et de rester zen
-N’écoute pas les élèves qui sont passés avant toi: "L'examinatrice est une carnassière", "Oh là, là, je me suis plantée!"... Leurs remarques risquent de te déstabiliser et de te faire perdre tes moyens. Méfie-toi toujours du ressenti des autres, souvent injustifié.
-Relativise: tu ne joues pas ta vie! Dis-toi que l'examinateur a déjà été dans ce genre de situation, et qu’il est tout à fait conscient du stress que cela génère. Et si ça peut t’aider, imagine-le tout nu sous la douche!
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